Lors d’un side-event, intitulé « Données et Intégrité », le Secrétaire Exécutif du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI), M. Tsiry RAZAFIMANDIMBY, a présenté le système mis en place à Madagascar pour mesurer la corruption.
Inspiré du principe de Peter Drucker — « on ne peut gérer que ce que l’on peut mesurer » — la Stratégie Nationale de Lutte Contre la Corruption 2025–2030 place le suivi-évaluation et la mesure de l’impact au cœur de l’action publique. Cette approche repose sur deux piliers clés :
🔘 la production de données fiables, indépendantes et scientifiquement fondées;
🔘 leur partage stratégique au service de la transparence et de la redevabilité.
Concrètement, cela se traduit par :
un dispositif renforcé de suivi et d’évaluation ;
un partenariat avec l’Institut National de la Statistique pour une approche scientifique de la collecte des données en lien avec la corruption ;
l’interopérabilité des systèmes d’information, en collaboration avec l’Unité de Gouvernance Numérique ;
et la transparence via la plateforme numérique publique SIIGAC.
Les échanges ont confirmé que l’expérience de Madagascar s’impose aujourd’hui comme une référence en matière de stratégie de gouvernance fondée sur les données dans la lutte contre la corruption.
𝑇𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑐𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑟𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒́𝑠𝑜𝑟𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑐œ𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙’𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑑𝑎𝑔𝑎𝑠𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑔𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒.



