Page 65 - SNLCCCSI 2020
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-   Les outils de LCC développés par le BIANCO sont assez intéressants et innovants mais
                         leur utilisation n’est pas encore optimale.
                      -   Dans la fonction publique, la gestion des dossiers des fonctionnaires et autres agents
                         de  l’État  se  fait  de  manière  automatique  par  le  logiciel  « Augure »  qui  d’après  les
                         agents du PREA parvient en ses fons puisqu’il met à jour les réalités de fonctionnaires
                         fictifs, les doublons et les virements indus grâce aux arrangements des fonctionnaires
                         véreux. Cependant, le plus important c’est la décision qui est prise suite à ces résultats
                         produits par le logiciel. A titre d’illustration, il a été révélé qu’un compte identifié pour
                         avoir bénéficié de paiement indu par le logiciel lors d’un premier audit est réapparu
                         lors du second audit. Ce qui laisse présager un certain laxisme des décideurs.
                      -   La délivrance des services public grâce aux outils de l’e-gouvernance reste le parent
                         pauvre des impacts technologique de la mise en œuvre de la SNLCC. Sur ce point, les
                         différentes parties prenantes consultées dans le cadre de cette mission reconnaissent
                         que rien ou presque n’est encore fait à ce niveau.


                  C’est certainement la combinaison de ces réalités sur la dématérialisation du service public qui
                  ont motivé la note obtenue par Madagascar lors du dernier classement de l’EGDI auquel le
                  pays a été considéré. En effet, 2016, le pays avait été classé 163ème /193 avec une note de
                  0,2416  ce  qui  correspond  à  un  niveau  faible.  Cette  note  met  en  exergue  la  réalité  selon
                  laquelle  le  pays  dispose  d’une  faible  qualité  des  services  en  ligne  (0,2246)  d’un  faible
                  développement  des  infrastructures  de  télécommunication  (0,0514)  ainsi  que  d’un  capital
                  humain inhérent faible (0,4488). Bien que datant de 2016 et considérant l’IPC 2019 du pays,
                  ces données traduisent encore la réalité de Madagascar en matière de délivrance du service
                  public à partir des NTIC. Il faut cependant remarquer que les classements du pays de 2017 à
                  2020 ne sont pas disponibles.






































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