Page 68 - SNLCCCSI 2020
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4.1.1. Existence de visions et d’objectifs stratégiques
S’agissant des objectifs stratégiques, les données recueillies à travers les questionnaires et de
la lecture des documents concernant les institutions qui composent le SAC montrent qu’elles
sont toutes dotées de visions stratégiques, le plus souvent partagées puisque 93% des
personnes interrogées se disent capables de l’énoncer. Ceci s’explique aussi certainement par
le fait que dans les différentes organisations constitutives du SAC, les personnels sont associés
au processus de formulation des visions. En effet, les réponses fournis à ce sujet par 84% des
personnes interrogées confirment cette assertion.
Toutefois, il existe de légères disparités dans ces données en fonction des organisations. En
effet, si l’ensemble des personnels du SAMIFIN et du PAC affirment être capables d’énoncer la
vision de leurs organisations, ce n’est pas le cas pour le BIANCO et le CSI. Seuls 20% des
personnels de BIANCO et 10% de ceux du CSI interrogés se disent incapables d’énoncer la
vision de leurs organisations. Malgré ce point d’attention, il apparaît de manière générale que
les organisations membres du SAC de Madagascar disposent bien de visions partagées qui sont
appropriées par une large majorité de leurs personnels respectifs.
S’agissant des objectifs proprement dits, l’analyse des données donne de constater que pour
plus de 94% des personnes interrogées, les objectifs des organisations pour lesquelles ils
travaillent leur semblent bien clairs et ils sont déclinés en objectifs à court, moyen et long
terme. Ces objectifs ont d’ailleurs donné lieu pour chacune des institutions, à l’élaboration de
stratégies d’intervention qui à l’exemple des visions, sont assez bien connues des personnels
(69%), du fait notamment de leur participation à leur élaboration (62%). Pourtant, plus de 30%
des personnes interrogées n’ont pas une bonne connaissance de ces stratégies d’intervention,
avec une emphase sur le CSI dont 50% des personnes rencontrées affirment être dans ce cas.
Une situation qui peut s’expliquer par le niveau d’implication des personnels dans l’élaboration
de ces stratégies, tel que cela est illustré dans les figures 3 et 4 ci-dessous. Il apparaît alors
nécessaire de mettre à disposition des moyens permettant à l’ensemble des personnels des
institutions d’avoir une bonne connaissance des stratégies d’intervention des organisations
pour lesquelles ils travaillent. Une faible connaissance de la stratégie conduisant
indubitablement des insuffisances dans son implémentation.
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