Page 73 - SNLCCCSI 2020
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dans  la  mesure  où  elles  permettent  à  chacune  des  structures,  en  fonction  des  missions
                  spécifiques qui lui sont confiées dans son domaine d’intervention, de favoriser et de faciliter la
                  synergie entre les différentes interventions qui doivent toutes s’inscrire dans la perspective de
                  la réalisation de la vision de Madagascar en matière de lutte contre la corruption.

                      4.2.2.  Existence des plateformes d’échange et de concertation


                  S’agissant  des  plateformes  d’échange  et  de  concertation,  il  apparaît  selon  les  données
                  collectées, que plus de 65% des acteurs les estiment effectives. La réalité semble aller dans ce
                  sens, puisque le cadre institutionnel en matière de prévention et de lutte contre la corruption
                  fait  du  CSI  l’instance  de  coordination,  qui  travaille  donc  en  étroite  collaboration  avec  le
                  BIANCO, le SAMIFIN, le PAC et les autres acteurs. En outre, il est ressorti dans de la lecture des
                  rapports  consultés  dans  le  cadre  de  la  revue  de  littérature  que  des  rencontres  d’échanges
                  entre  ces  différentes  instances  sont  régulières.  Cela  confirme  la  réalité  et  l’effectivité  des
                  plateformes d’échange et de concertation des ILCC composant le SAC.

                  Sur ce point, il est néanmoins recommandé la systématisation de ces échanges et rencontres
                  dans des cadres formels et reconnus comme tels, avec des fréquences et des objectifs précis.


                      4.2.3.  Utilisation de modes opératoires communs

                  En ce qui concerne l’utilisation de modes opératoires communs, moins de 40% des personnes
                  interrogées  estiment  que  les  institutions  membres  du  SAC  ont  recours  à  des  approches
                  communes. Il a été relevé dans ce sens des réunions stratégiques d’échanges, ou encore des
                  formations techniques pour le renforcement des capacités des membres de ces structures.

                  Compte  tenu  de  leurs  missions  respectives  et  de  leurs  domaines  d’activités,  cette  situation
                  peut  paraître  normale.  Toutefois,  il  est  important  que  les  modes  d’intervention  sans  être
                  nécessairement communs, s’inscrivent autant que possible, dans une perspective synergique,
                  y  compris  en  matière  d’utilisation  des  ressources.  Cette  mesure  présentera  l’avantage  non
                  seulement  de  consolider  l’esprit  de  coopération  qui  existe  au  sein  du  SAC,  mais  aussi  de
                  favoriser l’utilisation efficiente des ressources déjà limitées.


                      4.2.4.  Qualité de la collaboration et de la communication au sein du SAC

                  Les  données  recueillies  relatives  à  la  qualité  de  la  collaboration  corroborent  suffisamment
                  l’analyse  faite  ci-dessus  sur  l’effectivité  des  plateformes  d’échanges  et  de  collaboration.  En
                  effet, sur le plan statistique, les chiffres font état de ce qu’un peu moins de 50% des personnes
                  interrogées estiment cette collaboration bonne tandis que 43% d’entre elles l’estiment assez
                  bonne.  Le  schéma  ci-dessous  présente  ces  chiffres  sur  la  qualité  de  la  perception  des
                  personnes interrogées sur la qualité de la collaboration et de la communication au sein du SAC.













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