Page 35 - SNLCCCSI 2020
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- L’existence d’une dimension anti-corruption dans le Plan sectoriel de l’éducation qui a
servi de socle aux échanges sur l’insertion de la thématique de la LCC dans les
programmes scolaires ;
- L’adhésion de Madagascar aux conventions et traités internationaux en matière de
lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du
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terrorisme ;
- La disponibilité des instances internationales et sous régionales pour accompagner
Madagascar dans ses efforts de lutte contre la corruption, notamment la mise en
œuvre de la SNLCC ;
- La disponibilité des PTFs (en l’occurrence le PNUD qui a déjà mobilisé 2,012,840.0 USD
pour l’appui à la mise en œuvre de la SNLCC pour les 2 ans à venir) ;
- Le retour des partenaires qui se sont retirés du pays pendant la période d’instabilité
politique du milieu des années 2010 (cas de la Norvège) ;
- Perspectives économiques rendues positives grâce à la finalisation du processus
électoral (élection présidentielle notamment) ;
- L’implication du secteur privé dans la LCC ;
- Disponibilité/intérêt des OSC, aussi bien nationales qu’internationales.
2.4. Les contraintes ayant impacté la mise en œuvre de la SNLCC
Plusieurs contraintes ont également impacté de manière négative la mise en œuvre de la
SNLCC. Quelques-unes d’entre elles sont constituées par :
- La faiblesse de la volonté politique marqué par la non adoption des textes prévus par
la CNUCC et par la loi sur la lutte contre la corruption (aussi bien ceux sur la corruption
ordinaire que sur la corruption électorale) ;
- L’adoption tardive (seulement en juillet 2019) de l’Ordonnance relative au
recouvrement des avoirs et qui n’a pas réellement contribué à améliorer la répression
de la corruption et des infractions assimilées ;
- L’absence d’un sous-groupe thématique PTFs-SAC exclusivement dédiés aux échanges
relatifs à la promotion de la gouvernance et à la LCC à Madagascar ;
- La persistance du sentiment d’impunité à l’égard des hautes personnalités impliquées
dans les affaires de corruption et des infractions assimilées ;
- L’insécurité dans plusieurs localités classées zones rouges ce qui réduit la capacité de
déploiement des acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans la mise en œuvre
de la SNLCC ;
- L’absence motivation d’une frange importante des agents de l’État généralement
recrutés sur la base des affinités familiales, politiques etc.
- L’absence de définition des postes et les profils de candidats pour toutes les fonctions
des administrations publiques (centrales et déconcentrées) et décentralisées
(administrations des CTD) ;
34 Madagascar est partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), à la Convention de l’Union africaine sur
la Prévention et contre la corruption et les infractions assimilées et au Protocole de la SADC contre la corruption pour ne citer que
ceux-là.
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